Le préfet et le procureur ont dressé le bilan des politiques de sécurité 2016

Mis à jour le 01/02/2017

Hervé MALHERBE, préfet de la Lozère et Alain BERTHOMIEU, procureur de la République de Mende ont dressé le bilan des politiques de sécurité 2016

Hervé MALHERBE, préfet de la Lozère et Alain BERTHOMIEU, procureur de la République ont dressé le bilan des politiques de sécurité 2016  en présence :

du commissaire divisionnaire Jean-François TESSIER, directeur départemental de la sécurité publique,

du colonel Didier LIMET, commandant le groupement de gendarmerie départementale,

de Nadine MONTEIL, directrice des services du cabinet du préfet.

Présentation des chiffres de la délinquance en Lozère - Bilan 2016 :

Les caractéristiques de la délinquance en Lozère conservent en 2016 un profil maîtrisé :

- délinquance générale stabilisée à 2160 faits enregistrés en Lozère pour 2016 (+ 4 faits par rapport à 2015) ;

- aucun homicide, comme les années précédentes ;

- les violences physiques crapuleuses, se limitent à 9 faits de vols avec violence, comme en 2015.

 Les agrégats les plus sensibles s’améliorent.

 - Baisse de 31 atteintes aux personnes en un an, soit 318 faits enregistrés et commis en Lozère, en particulier -35 violences physiques non crapuleuses et -11 violences sexuelles ;

 - Baisse de 39 atteintes aux biens en un an, soit 1041 faits enregistrés et commis en Lozère, dont - 42 vols liés aux véhicules à moteur (173 en 2016) mais, cependant, +17 cambriolages (206 en 2016).

 Les escroqueries et infractions assimilées se font plus nombreuses

 - Localement ou à distance, en personne, par internet ou par téléphone, les escrocs ont fait plus de victimes puisque une augmentation de 37 faits commis en Lozère est enregistrée, soit 229 en 2016.

Activité des services, élucidations et mises en cause

Les services de la police nationale comme de la gendarmerie nationale réalisent un travail remarquable, de prévention et de répression, avec des résultats élevés en Lozère.

 - Avec l’aide de la police technique et scientifique quand les circonstances le permettent ou par un travail d’enquête et d’analyse plus traditionnel, les taux d’élucidation générale atteignent 66,21 % pour la direction départementale de la sécurité publique (commune de Mende) et 52,20 % pour le groupement de gendarmerie départementale.

 - Une meilleure élucidation entraîne une augmentation du nombre des personnes mises en cause, 1080 en 2016, soit +56 en un an.

 - En plus de l’activité locale, les services de police et de gendarmerie accueillent également les victimes qui se présentent pour déclarer des faits commis hors de Lozère. Ce surplus d’activité administrative qui pèse sur les statistiques des faits constatés par la DDSP et le groupement atteint un total de 340 faits.

 Approche géographique.

 

  Part de la population 48

Ratio des

AVIP 48

Ratio des

AAB 48

Ratio des

EIEF 48

Compagnie de gendarmerie de Mende 68 % 45% 48% 52%
Compagnie de gendarmerie de Florac 17 % 13% 23% 15%
DDSP 48 – commune de Mende 15 % 42% 29% 33%

  Outre la répartition géographique de la délinquance constatée, il faut relever les tendances inverses de la délinquance générale depuis 2015 qui traduisent une période d’amélioration en zone de gendarmerie tandis que la zone de police traite un surcroît d’activité.

 

Présentation des chiffres de la sécurité routière

pour la Lozère – bilan 2016

Les victimes :

 Avec moins d’accidents et moins de victimes, tous les indicateurs s’améliorent cette année.

  Année 2016 Année 2015
Nombre d’accidents corporels 59 69
Nombre de tués 7 14
Nombre de blessés 72 89

 - Parmi les 59 conducteurs identifiés comme étant à l’origine des 59 accidents de l’année, la majorité n’est pas lozérienne (32) ; cette tendance se vérifie tout autant sur la sous-catégorie des accidents mortels, avec seulement 2 Lozériens sur un total de 7 ;

 - Sans surprise, les véhicules légers sont la catégorie la plus fréquente parmi ceux impliqués dans les accidents. Cela correspond à leur part prépondérante du trafic routier local. A l’inverse, un quart des accidents corporels impliquent un « deux-roues motorisées » tandis que cette catégorie ne constitue qu’1 à 2 % du trafic. Cette surreprésentation en 2016 confirme une tendance pluriannuelle bien établie.

  Les circonstances :

 - La répartition des accidents sur les différents réseaux des routes de la Lozère ne fait pas apparaître de point de difficulté, même si les axes les plus fréquentés (autoroute et nationales) sont évidemment ceux où on compte le plus d’accidents.

  Dimensions du réseau Accidents corporels Accidents mortels Tués
Autoroute A75 65 km 12 1 2
Nationales RN 88 et RN 106 158 km 10 1 1
Départementales 2372 km 31 4 4
Voirie communale NC 6 0 0

- Les accidents mortels résultent très majoritairement d’une perte de contrôle du véhicule (5 tués) et ponctuellement de l’alcoolémie (1 tué) et d’une circulation à gauche (1 tué). Les causes des accidents non mortels sont sensiblement identiques. C’est pourquoi des contrôles liés à l’alcoolémie et à la consommation de produits stupéfiants sont menés, sanctionnés par des retraits de permis de conduire immédiats (alcool, 383 infractions relevées ; stupéfiants, 120 infractions relevées)

 - Les accidents se produisent principalement l’après-midi, en particulier entre 14h et 16h.