Semaine des réfugiés en Lozère

Mis à jour le 30/06/2021

Portraits d’asile

Saidullah : « Quelque-soit le pays d’accueil, la première chose, c’est d’apprendre à parler la langue ».

Je m’appelle Saidullah, j’ai 25 ou 26 ans. Je suis afghan. Mon pays est beau mais à cause de la guerre, j’ai dû partir. Il y a des paysages merveilleux mais personne ne peut y aller à cause de la sécurité. Je suis en France depuis le 18 septembre 2018. Je suis arrivé à Paris où je suis resté un mois avant de déménager à Montpellier. Trois semaines après, j’ai été orienté vers Marvejols où je suis resté pendant un an.

Après j’ai déménagé à Mende où je réside depuis un an. J’ai été accompagné par la Traverse. C’est une association qui aide les réfugiés. Elle m’a donné un logement. Il y a des assistantes sociales qui nous aident dans nos démarches administratives et pour apprendre le français.

J’étais déjà autonome en français alors je me suis pas mal débrouillé. Elles ont toujours été là en cas de besoin et je reste en contact. Si j’ai des problèmes, elles m’expliquent et me conseillent.

Actuellement, je travaille depuis le mois d’’août 2020 en boulangerie.

Ca se passe bien, je suis content de toucher tous les mois un salaire. J’habite en centre-ville à Mende dans un HLM. J’ai trouvé un grand studio de 35 m² où je suis bien. C’est tranquille.

Dans l’avenir, j’aimerais bien visiter l’Europe : la Suède, l’Allemagne, le Danemark. j’aimerais aussi découvrir aussi l’Asie, le Pakistan et l’Inde. Je voudrais voyager….

En cette semaine des réfugiés, je voudrais insister sur l’apprentissage de la langue. Quelque-soit le pays d’accueil, la première chose, c’est d’apprendre à parler. Avec la langue, on peut trouver des solutions aux problèmes, être autonome et trouver du travail. Ne pas avoir besoin d’aide tout le temps. Pour moi, la langue c’est la base de tout pour bien s’intégrer dans un pays.