Protection animale

Le bien-être animal est une préoccupation croissante.

Il est souvent traduit par le principe fondamental des 5 libertés individuelles. L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) reprend ce concept en tant que principe directeur afin de faire ressortir les besoins fondamentaux indispensables pour le bien-être d'un animal. Publiées pour la première fois en 1979 par le conseil britannique sur le bien-être des animaux d'élevage, ces 5 libertés sont depuis reconnues de façon mondiale car elles ont été reprises dans les codes de l'OIE.

Elles expliquent les conditions que l'homme doit offrir à l'animal pour assurer son bien-être:

  • absence de faim, de soif et de malnutrition : il doit avoir accès à l'eau et à une nourriture en quantité appropriée et correspondant aux besoins de son espèce et de son statut physiologique ;
  • absence de peur et de détresse : les conditions d'élevage ne doivent pas lui induire de souffrances psychiques ;
  • absence de stress physique et/ou thermique : l'animal doit disposer d'un certain confort physique ;
  • absence de douleur, de lésions et de maladie : l'animal ne doit pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et il doit être soigné en cas de maladie ;
  • liberté d'expression d'un comportement normal de son espèce : son environnement doit être adapté à son espèce (il doit être en groupe si c'est une espèce sociale par exemple).

À travers ces 5 libertés, on peut s'assurer de la bientraitance animale : l'animal est dans un environnement conforme à ses besoins.

Pour lutter contre la maltraitance animale, la réglementation utilise le terme de « protection des animaux ». Ces normes « s'inscrivent dans une démarche préventive de la souffrance animale, imposant des obligations positives au propriétaire quant à la manière de traiter ses animaux » (avis Anses février 2018 p. 11/34).

Si vous êtes témoin d’un acte de maltraitance animale, vous pouvez le signaler en ligne.

Infliger de mauvais traitements à un animal domestique ou à un animal sauvage apprivoisé ou tenu en captivité est interdit. Parmi les actes considérés comme de la maltraitance animale :

  • le fait de priver un animal de nourriture et d'eau ;
  • laisser un animal sans soins en cas de maladie ou de blessure ;
  • placer et maintenir un animal dans un habitat ou un environnement pouvant être une cause de souffrances, de blessures ou d'accidents ;
  • utiliser, sauf en cas de nécessité absolue, des dispositifs d'attache, de contention, de clôture ou tout mode de détention inadaptés à l’animal ou de nature à provoquer des blessures ou des souffrances.

 
Pour protéger les animaux victimes de sévices, le ministère de l’Intérieur a mis à disposition sur son site internet un formulaire vous permettant d’effectuer un signalement.

Vous pouvez également réaliser ce signalement auprès de la DDETSPP.

 
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter le site du ministère en charge de l’Agriculture :

- Le bien-être animal, ses enjeux : définition et mise en œuvre

- Le bien-être animal au cœur de nos élevages

- Le bien-être et la protection des chevaux

- Le bien-être et la protection des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie)

- Le bien-être et la protection des animaux de compagnie