Transitions collectives (TRANSCO)

Favoriser les reconversions collectives par la formation.

Bâti en collaboration avec les partenaires sociaux et déployé depuis le 15 janvier 2021, Transitions collectives, décliné en deux volets (Transitions collectives - Transco et Transco - congé de mobilité), permet d’anticiper les mutations économiques des entreprises en accompagnant les salariés volontaires vers une reconversion sereine et préparée.

Tout en conservant leur rémunération, les salariés bénéficient d’une formation financée en tout ou partie par l’État dans le but d’accéder à un métier porteur (métiers dans des secteurs qui recrutent, comme les métiers émergents issus de nouveaux domaines d’activité ou des métiers en tension) dans le même bassin de vie.

Consulter la liste des métiers porteurs en Occitanie.

Pour qui ?

Les entreprises qui font face à des mutations sectorielles ou à une baisse d’activité durable, qui souhaitent anticiper sur l’avenir pour rester compétitif et accompagner sereinement un ou plusieurs salariés dont les emplois sont impactés par ces transformations.

À noter : le dispositif est également ouvert aux entreprises qui engagent une rupture conventionnelle collective (RCC) ou une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GEPP) donnant lieu à un congé de mobilité pour les salariés concernés.

Les entreprises qui ont des besoins de recrutement sur des métiers porteurs (transition écologique, numérique, santé, soins, etc.) pourront accueillir les salariés souhaitant se reconvertir.

Qui contacter ?

Le délégué à l’accompagnement des reconversions professionnelles (DARP) de Lozère.
Courriel : ddetspp-darp@lozere.gouv.fr

Quelle prise en charge ?

Pour leur garantir des parcours de reconversion sécurisés vers des métiers porteurs, l’État finance, tout ou partie des formations et de la rémunération, en fonction de la taille de l’entreprise :

  • 100 % pour les entreprises de moins de 300 salariés,
  • 75 % pour les entreprises de 300 à 1000 salariés,
  • 40 % pour les entreprises de plus de 1000 salariés.

Dans le cadre d’un congé de mobilité, la prise en charge des coûts pédagogiques est identique. Pour les coûts de rémunération, l’entreprise doit prendre en charge au moins 65 % de la rémunération brute du salarié. L’État prendra en charge le montant restant pour assurer le versement d’une allocation correspondant au maintien de la rémunération nette du salarié.

À noter : un barème majoré s’applique pour les formations de plus d’un an ou 1200 heures. Le reste à charge est réduit à 10 % pour les entreprises de 300 à 1 000 salariés et à 30 % pour les entreprises de 1000 salariés. Dans le cadre d’un congé de mobilité, l’employeur reste tenu de prendre en charge au moins 65 % de la rémunération antérieure brute.

Pour en savoir plus, consultez le site du ministère en charge du Travail.